Quelles sont les questions que chaque
candidat à l’expatriation devrait se poser avant d’engager des démarches.
C’est
la première étape pour orienter ses recherches.
Listez
les blogs d’expatriés, une vraie mine d’informations et de partage
d’expériences.
N’hésitez
pas à consulter les sites spécialisés en expatriation :
www.blogexpat.com/fr/
Vous pouvez également consulter des sites de voyages avec des interviews d'expatriés par destination. On recommande les 2 sites suivants : le coin des voyageurs ou Aux cinq coins du monde
Vous pouvez également consulter des sites de voyages avec des interviews d'expatriés par destination. On recommande les 2 sites suivants : le coin des voyageurs ou Aux cinq coins du monde
Les
autres sites dédiés à la destination. Il suffit souvent de taper sur Google
« vivre en + destination » pour trouver de bonnes informations.
Pour
l’Australie, 2 sites :
www.guide-australie.com, un guide
ultra complet sans doute le plus détaillé.
C’est
le facteur primordial avant de s’expatrier. Le visa de travail est-il
accessible pour des étrangers ? Quelles sont les conditions d’accès au
visa de travail ? Combien de temps peut-on rester dans le pays ?
Concernant
l’Australie, il existe plusieurs visas permettant de travailler en
Australie :
- Le Working Holiday
visa ou program vacances travail destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Il permet
de voyager et de travailler en Australie pendant 12 mois.
- Les visas de
travail :
Le standard business Sponorship (visa 457) :
C’est un visa de travail temporaire d’une durée de 4 ans, utilisé par un
employeur australien qui souhaite recruter une personne étrangère pour un poste
qualifié en Australie. Autant dire qu’il n’est pas facile à obtenir et vous
devrez justifier de compétences recherchées en Australie. De plus, les
démarches sont assez coûteuses pour les employeurs.
Notre chance, c’est que les boulangers / pâtissiers /
cuisiniers français font partie des métiers recherchés.
Il faut donc trouver un employeur prêt à vous
sponsoriser, mais également justifier d’un très bon niveau d’anglais et passer
l’examen de l’IELTS.
Le Skilled Migrant Visa (visa 175) : C’est un
visa destiné à répondre à un besoin de main-d'œuvre spécifique en Australie. Il
existe une liste répertoriée par l’immigration des postes recherchés. Il faudra
justifier de vos compétences dans le domaine, avoir moins de 45 ans, avoir un
très bon niveau d’anglais et travailler au moins 12 mois dans le secteur
demandé.
Les profils recherchés pour ce visa sont souvent des
ingénieurs ou des médecins.
Pour
le moment, nous n’avons pas encore entamé les démarches de visas, car nous
devons d’abord obtenir notre CAP, puis passer le test d’anglais de l’IELTS.
Dans
un premier temps, nous consultons le site de l’ambassade.
Après
notre expérience thaïlandaise, nous souhaitons nous orienter vers un pays ou
nous pourrions travailler tous les 2. Ce qui n’était pas le cas en Thaïlande.
Avec notre restaurant, nous n’avions qu’un permis de travail, et devions parfois flirter avec l'illégalité.
Autre
facteur non négligeable. Quel est l’état du marché du travail dans votre futur
pays d’accueil ? Quelle est la situation économique de votre futur pays
d’accueil ? Votre domaine de compétences est-il recherché ?
Pas
toujours évident de répondre à ces questions depuis la France.
Toutefois,
nous avons une bonne technique, nous nous inscrivons sur des sites d’offres
d’emplois du pays concerné pour évaluer la
demande dans notre secteur.
Pour
l’Australie, voici les sites que vous pouvez consulter :
La
bonne nouvelle, c’est qu’il y a une pléthore d’offres en boulangerie /
pâtisserie. Plutôt encourageant.
Autre
facteur important, le cadre de vie de votre futur pays d’accueil. La vie y
est-elle agréable ? Quel est le niveau de vie ? L’accès au logement,
aux loisirs…
L’idéal
étant bien sûr de prévoir un voyage de prospection pour bien se rendre compte
des conditions de vie. Parce que l’on a beau avoir regardé des reportages, lu
des guides ou même avoir passé des vacances, le ressenti est totalement différent une fois sur place !
Avant
de vivre en Thaïlande, nous souhaitions nous installer au Népal, un pays qui
nous avait séduits lors de vacances. Au cours de notre voyage de prospection de
2 mois au Népal, on s’est très vite rendu compte que les conditions de vie étaient
trop difficiles (Pas d’électricité, Katmandou, une ville polluée et surchargée,
beaucoup de rackets…) On a très vite abandonné l’idée. Pour la Thaïlande, nous avons
effectué plusieurs séjours de prospections avant de nous décider.
Là
non plus pas facile de répondre à cette question sans vivre dans le pays.
Toutefois,
certains critères peuvent vous aider.
La
langue du pays : pour s’intégrer, il faut communiquer, encore faut-il maîtriser
la langue du pays. Pour l’Australie, pas de problème majeur puisque nous parlons
l’anglais.
En
revanche, pour la Thaïlande,
c’était beaucoup plus compliqué. Même si nous prenions des cours de thaï, nous
étions loin d’être bilingues. Pas facile alors d’évoluer dans un environnement
où l’on ne comprend pas grand-chose, où il vous faudra faire confiance à un thaï
pour l’administratif, les contrats… Très frustrant aussi de rencontrer des
personnes qui souhaitent vous connaître, mais avec lesquelles il est impossible
de communiquer.
Les
expatriés déjà installés dans le pays : n’hésitez pas à contacter via des
blogs les expatriés qui vivent dans le pays et interrogez-les sur leur
expérience. Lors de voyages de prospections, nous commençons par rencontrer des
Français ayant un business (restaurants, bars, guesthouses…) et leur posons des
questions sur leur intégration dans le pays. Les informations ne sont pas
toujours fiables, mais cela donne une idée.
6) Le
climat
Un
facteur à ne pas négliger. Après 4 ans d’un éternel été en Thaïlande, nous ne
nous voyons pas vivre dans un pays où il fait froid. Nous souhaitions dans un
premier temps tenter l’aventure canadienne, mais l’idée de passer un hiver
québécois nous a fait littéralement changer d’orientation. On préfère les tongs
aux après-ski.
Pour
le moment, l’Australie nous paraît être une bonne destination pour y vivre et y travailler. Ce ne sont
toutefois que des suppositions, c’est pourquoi nous comptons partir en voyage
de prospection après nos examens. Rien de tel que d’être sur place pour mieux s’informer,
de se constituer un réseau ou de saisir des opportunités.
Génial ! Je vous souhaites le meilleur :) De toute façon, bonne ou mauvaise, l'expérience est toujours riche en émotions et en souvenirs :) Bonne merde, comme on dit chez nous ;)
RépondreSupprimerMerci beaucoup Chris pour tes encouragements et à très bientôt !
SupprimerLes patisstrotters
Bonjour, super votre blog :) j'ai une petite question à vous poser concernant le visa class 457, le cap boulanger suffit pour ce type de visa ?
RépondreSupprimerMerci