mardi 22 avril 2014

Cap vers l'Australie



Découvrez pourquoi nous avons choisi de nous installer en Australie.

Quelles sont les questions que chaque candidat à l’expatriation devrait se poser avant d’engager des démarches.








1) S’informer
C’est la première étape pour orienter ses recherches.

Listez les blogs d’expatriés, une vraie mine d’informations et de partage d’expériences.
N’hésitez pas à consulter les sites spécialisés en expatriation :
www.blogexpat.com/fr/

Vous pouvez également consulter des sites de voyages avec des interviews d'expatriés par destination. On recommande les 2 sites suivants : le coin des voyageurs ou Aux cinq coins du monde

Les autres sites dédiés à la destination. Il suffit souvent de taper sur Google « vivre en + destination » pour trouver de bonnes informations.
Pour l’Australie, 2 sites :
www.guide-australie.com, un guide ultra complet sans doute le plus détaillé.

2) Les visas
C’est le facteur primordial avant de s’expatrier. Le visa de travail est-il accessible pour des étrangers ? Quelles sont les conditions d’accès au visa de travail ? Combien de temps peut-on rester dans le pays ?

Concernant l’Australie, il existe plusieurs visas permettant de travailler en Australie :
-      Le Working Holiday visa ou program vacances travail destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Il permet de voyager et de travailler en Australie pendant 12 mois.
-        Les visas de travail :
Le standard business Sponorship (visa 457) : C’est un visa de travail temporaire d’une durée de 4 ans, utilisé par un employeur australien qui souhaite recruter une personne étrangère pour un poste qualifié en Australie. Autant dire qu’il n’est pas facile à obtenir et vous devrez justifier de compétences recherchées en Australie. De plus, les démarches sont assez coûteuses pour les employeurs.

Notre chance, c’est que les boulangers / pâtissiers / cuisiniers français font partie des métiers recherchés.

Il faut donc trouver un employeur prêt à vous sponsoriser, mais également justifier d’un très bon niveau d’anglais et passer l’examen de l’IELTS.

Le Skilled Migrant Visa (visa 175) : C’est un visa destiné à répondre à un besoin de main-d'œuvre spécifique en Australie. Il existe une liste répertoriée par l’immigration des postes recherchés. Il faudra justifier de vos compétences dans le domaine, avoir moins de 45 ans, avoir un très bon niveau d’anglais et travailler au moins 12 mois dans le secteur demandé.
Les profils recherchés pour ce visa sont souvent des ingénieurs ou des médecins.

Pour le moment, nous n’avons pas encore entamé les démarches de visas, car nous devons d’abord obtenir notre CAP, puis passer le test d’anglais de l’IELTS.

Dans un premier temps, nous consultons le site de l’ambassade.  

Après notre expérience thaïlandaise, nous souhaitons nous orienter vers un pays ou nous pourrions travailler tous les 2. Ce qui n’était pas le cas en Thaïlande. Avec notre restaurant, nous n’avions qu’un permis de travail, et devions parfois flirter avec l'illégalité. 

3) Le marché du travail
Autre facteur non négligeable. Quel est l’état du marché du travail dans votre futur pays d’accueil ? Quelle est la situation économique de votre futur pays d’accueil ? Votre domaine de compétences est-il recherché ?
Pas toujours évident de répondre à ces questions depuis la France.

Toutefois, nous avons une bonne technique, nous nous inscrivons sur des sites d’offres d’emplois du pays concerné pour évaluer la demande dans notre secteur.

Pour l’Australie, voici les sites que vous pouvez consulter :

La bonne nouvelle, c’est qu’il y a une pléthore d’offres en boulangerie / pâtisserie. Plutôt encourageant.

4) Les conditions de vie / le cadre de vie
Autre facteur important, le cadre de vie de votre futur pays d’accueil. La vie y est-elle agréable ? Quel est le niveau de vie ? L’accès au logement, aux loisirs…

L’idéal étant bien sûr de prévoir un voyage de prospection pour bien se rendre compte des conditions de vie. Parce que l’on a beau avoir regardé des reportages, lu des guides ou même avoir passé des vacances, le ressenti est totalement différent une fois sur place !

Avant de vivre en Thaïlande, nous souhaitions nous installer au Népal, un pays qui nous avait séduits lors de vacances. Au cours de notre voyage de prospection de 2 mois au Népal, on s’est très vite rendu compte que les conditions de vie étaient trop difficiles (Pas d’électricité, Katmandou, une ville polluée et surchargée, beaucoup de rackets…) On a très vite abandonné l’idée. Pour la Thaïlande, nous avons effectué plusieurs séjours de prospections avant de nous décider.

5) L’intégration
Là non plus pas facile de répondre à cette question sans vivre dans le pays.
Toutefois, certains critères peuvent vous aider.

La langue du pays : pour s’intégrer, il faut communiquer, encore faut-il maîtriser la langue du pays. Pour l’Australie, pas de problème majeur puisque nous parlons l’anglais.

En revanche, pour la Thaïlande, c’était beaucoup plus compliqué. Même si nous prenions des cours de thaï, nous étions loin d’être bilingues. Pas facile alors d’évoluer dans un environnement où l’on ne comprend pas grand-chose, où il vous faudra faire confiance à un thaï pour l’administratif, les contrats… Très frustrant aussi de rencontrer des personnes qui souhaitent vous connaître, mais avec lesquelles il est impossible de communiquer.

Les expatriés déjà installés dans le pays : n’hésitez pas à contacter via des blogs les expatriés qui vivent dans le pays et interrogez-les sur leur expérience. Lors de voyages de prospections, nous commençons par rencontrer des Français ayant un business (restaurants, bars, guesthouses…) et leur posons des questions sur leur intégration dans le pays. Les informations ne sont pas toujours fiables, mais cela donne une idée.

6) Le climat
Un facteur à ne pas négliger. Après 4 ans d’un éternel été en Thaïlande, nous ne nous voyons pas vivre dans un pays où il fait froid. Nous souhaitions dans un premier temps tenter l’aventure canadienne, mais l’idée de passer un hiver québécois nous a fait littéralement changer d’orientation. On préfère les tongs aux après-ski.

Pour le moment, l’Australie nous paraît être une bonne destination pour y vivre et y travailler. Ce ne sont toutefois que des suppositions, c’est pourquoi nous comptons partir en voyage de prospection après nos examens. Rien de tel que d’être sur place pour mieux s’informer, de se constituer un réseau ou de saisir des opportunités.
 

3 commentaires:

  1. Génial ! Je vous souhaites le meilleur :) De toute façon, bonne ou mauvaise, l'expérience est toujours riche en émotions et en souvenirs :) Bonne merde, comme on dit chez nous ;)

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    Réponses
    1. Merci beaucoup Chris pour tes encouragements et à très bientôt !
      Les patisstrotters

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  2. Bonjour, super votre blog :) j'ai une petite question à vous poser concernant le visa class 457, le cap boulanger suffit pour ce type de visa ?
    Merci

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